Info. personnage
En plus d'être diaconesse de l'Église de Favonius, Barbara est également l'idole de Mondstadt.
Les gens du coin disent souvent : « Va voir Barbara et ton humeur s'améliorera. »
Barbara peut faire bien davantage que remonter le moral : ses pouvoirs guérisseurs s'étendent aussi aux blessures physiques.
Il est de notoriété publique qu'elle doit à son œil divin de type Hydro son don de guérison, mais Barbara sait que le travail et la pratique restent la plus efficace des magies.
Histoire du personnage 1
Il n'existe pas un habitant de Mondstadt qui n'apprécie pas Barbara.
Les choses n'en furent pas toujours ainsi. À ses débuts, ses chansons étaient quelque peu étranges aux oreilles des Mondstadtois habitués seulement aux ballades populaires.
Mais restant fidèle à sa réputation de cité de la liberté, Mondstadt et ses habitants finirent par joindre une nouvelle tradition aux anciennes.
Les gens acceptèrent ses chansons, qui détinrent sur eux ; bientôt ils furent nombreux à fredonner ses airs dans la cité.
« Sieur Albert, par pitié, arrêtez-vous ! Vous chantez complètement faux ! »
Histoire du personnage 2
Barbara éprouve des sentiments compliqués face à son succès.
L'idole se doit d'être aimée de tous, et de ce point de vue on peut dire qu'elle a rencontré un franc succès.
Aucun doute qu'elle a fait le bon choix.
Cependant, une idole se doit aussi de répandre la joie et d'alléger la fatigue du peuple... Avait-elle réussi cette partie ?
Elle a chanté pour Gloria l'aveugle, l'encourageant à garder espoir qu'un jour son amant reviendrait ; elle a aussi chanté pour Anna, lui promettant que sa maladie serait un jour guérie.
Cependant, leurs sourires ne restent jamais longtemps sur leurs lèvres une fois les chansons terminées ; Barbara a fini par devenir quelque peu désabusée.
Histoire du personnage 3
Depuis sa plus jeune enfance, Barbara affiche un caractère ouvert et optimiste. De nature maladroite, elle rate souvent ce qu'elle entreprend, mais ne s'avoue jamais vaincue.
Sa sœur a toujours été, par opposition, la définition même de « succès ».
La surpasser ne serait-ce qu'une seule fois était le rêve de la jeune Barbara ?
Mais rien n'y fit ; maîtrise de l'épée, notes à l'école, sa sœur l'emportait dans tous les domaines.
Barbara en conçut quelque déception, bien qu'étant d'un naturel optimiste.
« Le travail est la meilleure des magies ; mais si ça ne marchait pas tout le temps ? »
Histoire du personnage 4
Barbara n'abandonna jamais.
Même son père, le cardinal Seamus, fut étonné par sa détermination et sa résilience.
Lorsque Barbara subit les aléas des attaques de la vie, elle ne s'autorise que trente secondes de laissez-aller, avant de se forcer à retrouver un état d'esprit positif.
« Puisque je ne sais pas manier l'épée, alors je supporterai ceux qui le peuvent ! »
Sous les conseils de son père, la jeune fille devint guérisseuse.
Ses bonnes dispositions sont toujours appréciées des blessés même les plus graves.
Et ainsi, son désir de reconnaissance se mua progressivement en un désir d'aider les autres.
Histoire du personnage 5
« Merci. » Il s'agit là du mot le plus souvent prononcé à Barbara.
Quand elle se sent d'humeur maussade, il y a toujours une main qui cherche à prendre la sienne.
« Merci d'être à mes côtés, je me sens déjà mieux. »
À ses yeux, il n'est plus grande récompense que de voir les sourires revenir sur les visages des gens.
C'est ainsi que lorsque, fatiguée par sa journée, elle se masse ses chevilles enflées, ou qu'elle boit un thé bien chaud pour apaiser sa gorge, Barbara se remémore tous ceux qui ont fait preuve à son égard de générosité.
« C'est grâce aux encouragements de tous que je continue ! »
Peut-être que les sourires qu'elle reçoit sont la preuve que ses chansons sont capables elles aussi de soigner les maux ?
Son ambition de dépasser sa sœur et de devenir la personne la plus populaire de Mondstadt n'a cependant point disparu ; elle est juste enfouie profond en son cœur.
« Si je m'améliore, peut-être pourrai-je un jour être de quelque utilité à Jean. »
Voilà en quoi la guérisseuse croit.
« D'accord, Barbara... Vas-y ! »
Magazine des idoles d'Alice
« ... Idole ? »
La première fois que Barbara entendit ce mot, l'incompréhension pouvait se lire sur son visage.
« Mais, les Archons sont ceux qu'on adore, non ? »
« Pas seulement », lui répondit Alice, l'une des plus anciennes membres de l'Hexenzirkel d'un ton mielleux. « Lis ceci, et tu comprendras. »
Et Barbara, qui n'avait jamais rien lu de pareil, découvrit à la lecture du magazine sur les idoles, ramené d'on ne sait quel monde, le sens de ce terme. Visiblement, le travail d'une idole consistait principalement à... se faire adorer, mais dans un sens légèrement différent.
Elle découvrit également qu'une idole douée pouvait non seulement apporter la joie aux autres, mais aussi leur fournir quelque réconfort spirituel par ses chants et ses danses.
Et c'est ainsi qu'elle apprit chanson après chanson, dansant en rythme au son de la musique, et trouva enfin le bonheur dans le sourire que lui renvoyaient ceux qui l'écoutaient.
Alice vint un jour la voir l'air défait, et lui appris que le projet qu'elles avaient de monter leur propre groupe, « Les Idoles de Teyvat », ne pourrait hélas pas voir le jour. Mais déjà, les performances de Barbara lui avaient acquis une certaine réputation dans Mondstadt.
« Bon, si je suis la seule qui reste... Ça ne me dérange pas de continuer pour vous et pour le public ! »
Et c'est ainsi que, guidée par son ambition de répandre la joie autour d'elle, Barbara continue de parfaire chaque jour un peu plus son art en secret.
Œil divin
L'obtention par Barbara de son œil divin ne fut pas la conséquence de quelque action sortant de l'ordinaire.
Elle avait rejoint l'Église de Favonius depuis peu, et prenait soin d'un enfant malade dont la température élevée ne voulait pas baisser.
Malgré tous ses efforts pour distraire l'enfant, ce dernier n'arrêtait pas de pleurer.
Certains dirent à Barbara que c'était parce que sa famille lui manquait ; mais d'autres lui suggérèrent que chanter pour le malade pourrait aider.
À cette époque, Barbara n'avait encore jamais chanté de sa vie ; mais cela n'allait pas l'arrêter pour autant.
Si chanter avait une chance de calmer le malade, alors elle chanterait, point final.
Prenant l'enfant dans ses bras, elle entreprit donc de lui chanter la seule berceuse dont elle se souvenait.
Elle commença d'une voix mal assurée, se contentant de fredonner la mélodie, incapable de se rappeler des paroles.
Voyant que l'enfant semblait se calmer un peu, elle continua, répétant la berceuse encore et encore, jusqu'à ce que sa gorge lui fasse mal. Et ce n'est que lorsque le malade finit enfin par s'endormir que Barbara, épuisée, s'arrêta. Et, appuyée contre le mur, elle s'endormit à son tour.
Se réveillant au petit matin, elle vit que la fièvre avait enfin baissé. Peut-être était-ce dû à son chant, ou bien à l'œil divin qu'elle découvrit à son réveil dans sa main.
Sur le moment, Barbara prêta d'ailleurs à peine attention à ce dernier, toute à sa joie d'entendre l'enfant rire.
« Soigner tout le monde grâce aux chansons » : c'est ce rêve que plus d'un décrirait comme simpliste qui valut à Barbara d'obtenir son précieux artéfact.