Info. personnage
Les Sept Étoiles contrôlent tout le commerce du Port de Liyue ; leur haute position est convoitée par nombre d'envieux. Leur philosophie est de garder profil bas, et de ne jamais prendre de risques inconsidérés.
Ningguang est la seule à faire exception.
Elle est aux yeux de ses rivaux commerciaux une marchande dure en affaires ; elle est aussi une grande sœur chérie par les enfants du coin, une femme mondaine que l'on voit aux banquets de la Terrasse Yujin, ou encore une amatrice confirmée du monde des desserts... Tous les gens du port semblent connaître quelque chose à son sujet, mais tous semblent raconter une histoire différente, pouvant grandement varier d'une personne à une autre.
Seul point commun à toutes les rumeurs circulant à son compte : Ningguang est quelqu'un qui sort de l'ordinaire.
Histoire du personnage 1
Dans le ciel du Port de Liyue se trouve un palais propulsé par plaustrite ; il s'agit de la Chambre de Jade, le lieu de résidence de Ningguang.
Les jours où le ciel est dégagé, on peut apercevoir depuis celui-ci presque toute l'étendue du port.
Ningguang s'y rend à chaque fois qu'elle a quelque affaire importante à traiter. Elle interdit alors à quiconque d'y pénétrer, si ce n'est à ses trois proches confidents. Ceux-ci mettent en ordre les informations reçues, et accrochent les rapports et conclusions qu'ils jugent dignes d'intérêt aux murs du palais, tandis que Ningguang s'absorbe dans la contemplation du port en dessous, toute à ses pensées.
Elle arrive le plus souvent à trouver la meilleure des solutions au problème en cours avant que ses conseillers aient fini leur travail. Une fois sa décision prise, elle déchire tous les documents aux murs, et balance les confettis ainsi obtenus par la fenêtre, en une sorte de pluie de papier.
Les caractères qu'on y voit sont aux yeux des marchands locaux telle l'encre noire au milieu de la neige ; car ils savent que chaque pluie de papier est l'annonciatrice d'une décision qui va résonner à travers toute la communauté marchande.
Histoire du personnage 2
« Ningguang est au courant de tout. » Ainsi sont souvent prévenus les étrangers arrivant au port.
Les Guildes en quête de quelque faille juridique, les marchands cherchant à contrôler le cours du marché en stockant leurs marchandises, les contrebandiers voulant trafiquer leurs biens au port... Rien ni personne n'a de secret pour la Megrez.
Un alchimiste vint par exemple à passer à Liyue, et tomba involontairement sur des archives d'une transaction douteuse de jade remontant à plus de dix ans, et impliquant la Forge de Rochenoire. Inutile de préciser quelle fut sa surprise lorsque la nuit venue, un proche de Ningguang vint frapper à sa porte, le priant de la rejoindre pour un entretien à la Chambre de Jade.
Une rumeur prétend que son palais est enchanté, et lui permet d'espionner toutes les conversations qu'elle souhaite...
Mais les vraies oreilles de Ningguang sont en réalité les gamins jouant sur le port.
Ceux-ci font des espions de premier choix : pas une rencontre secrète, pas une discussion à demi-mots, pas un nouveau visage débarquant à Liyue ne leur échappent. Lorsqu'ils s'agglutinent autour de « grande sœur Ningguang », les sucreries qu'elle ne manque pas de leur donner suffisent à leur délier la langue, et ainsi obtient-elle de précieux renseignements.
À force d'analyse et de recoupements, Liyue n'a plus aucun secret pour elle.
Plus que quiconque, Ningguang comprend l'importance du tissu social, et est plus que disposée à passer du temps au milieu des gens du peuple.
Une autre raison explique aussi ceci : elle aime voir le sourire des enfants des alentours.
Histoire du personnage 3
L'attitude de Ningguang à l'égard de l'argent est la même que celle de nombreux de ses contemporains : on n'en a jamais assez.
Mais plus qu'un signe de richesse, chaque mora gagné est à ses yeux un trophée durement obtenu.
Ningguang est d'un naturel doux et aimable avec les gens du peuple ; mais c'est une autre facette de sa personnalité à laquelle sont confrontés ses partenaires en affaires.
À ses yeux, le monde du commerce est un jeu excitant et unique en son genre, et chaque mora lâché à contrecœur par quelque riche marchand apporte sur son visage un sourire joyeux ; et rien ne lui fait plus plaisir que de voir les Guildes se plier à sa volonté.
Chaque victoire qu'elle remporte en affaires participe à la richesse des Sept Étoiles, et à la prospérité du port. Cela créé en retour plus d'opportunités pour Ningguang, et ainsi la boucle est bouclée, à la grande satisfaction des Sept Étoiles.
Nombreux sont ceux qui lui demandent pourquoi, ayant acquis une telle richesse, continue-t-elle à faire affaire à Liyue.
Ce à quoi Ningguang répond patiemment, ne comprenant pas pourquoi poser une telle question : « Je ne vois en quoi ajouter un mora à ceux déjà possédés est une mauvaise chose. »
Histoire du personnage 4
Tout habitant de Liyue est soumis aux règlements locaux ; ceux-ci protègent les intérêts de chacun, et inversement punissent ceux coupables d'infractions.
Les règlements ayant cours aujourd'hui trouvent leur origine dans les lois définies par Morax, le protecteur divin de Liyue. À travers les âges, chaque Megrez y a ajouté des amendements, s'assurant ainsi qu'elles demeurent en phase avec le présent.
Ces lois sont compilées et publiées, accompagnées d'un commentaire de 279 pages ; une copie en est distribuée à chaque habitant du port.
Ningguang apprécie l'ordre ; les lois sont bonnes pour les affaires, et personne ne comprend mieux qu'elle leur complexité.
Cependant, une certaine capitaine de flotte du nom de Beidou semble n'avoir que mépris envers les règles établies, mettant à profit ses uniques informations commerciales et sa cargaison précieuse pour se livrer à la contrebande. Aux yeux de Ningguang, Beidou est le mouton noir du Port de Liyue.
En tant que Megrez, il est du devoir de Ningguang d'imposer des amendes aux contrevenants, ce qu'elle fit à nombre de reprises à l'égard de Beidou ; mais à chaque fois et à sa grande consternation celle-ci s'en acquitta sans sembler dérangée le moins du monde.
Ningguang a bien essayé de passer par les voies officieuses pour convaincre Beidou d'arrêter de mettre les Sept Étoiles dans une position difficile ; mais Beidou invoque pour expliquer ses actes différentes raisons, allant de « justice naturelle » à « aider les pauvres », en passant par « frais d'équipage ». Championne incontestée de la philosophie consistant à ne répondre de ses actes à personne, Beidou n'a que faire des remontrances de Ningguang.
De guerre lasse, cette dernière a fini par abandonner dans ses tentatives de remettre Beidou sur le droit chemin.
Histoire du personnage 5
Aussi riche que charmante, Ningguang ne manque pas de soupirants.
Il semble que chaque homme célibataire de la région, des jeunes élégants de la Terrasse Yujin aux capitaines de navire renommés ou encore aux jeunes commerçants ayant réussi, a à un moment ou un autre tenté de gagner ses faveurs. Le bruit court même qu'un influent personnage de la cour de Fontaine signa un accord commercial majeur avec le Port de Liyue dans le seul but de la voir plus souvent.
Ningguang traite tous ces prétendants avec autant de grâce que de gentillesse, mais les maintient à distance raisonnable. Tout ceci participe à la question que tout le monde se pose dans les ruelles du port : qui est son amant ?
Tous ignorent que Ningguang se refuse de voir sa liberté réduite, et à ses yeux entretenir une relation est synonyme de limitations.
La Chambre de Jade, le palais flottant au-dessus de Liyue, lui appartient à elle seule ; au départ ne dépassant pas la superficie d'une pièce, l'endroit est aujourd'hui si imposant qu'il projette au clair de lune son ombre sur tout le port.
Ningguang investit une partie non négligeable de ses immenses ressources dans l'extension de son palais, faisant appel aux meilleurs artisans, et le rendant toujours plus somptueux à mesure que le temps passe.
À ses yeux, l'endroit est le symbole de sa richesse et de son pouvoir, et le signe que ses affaires sont florissantes.
C'est la chose la plus précieuse à ses yeux (après les moras, bien entendu).
Qui sait, peut-être un jour son ombre s'étendra-t-elle sur les Sept Nations de Teyvat ?
Jeu d'échecs : « Mille ans à Liyue »
On doit à Ningguang l'invention d'une forme de jeu d'échecs pour passer le temps.
Le plateau reproduit avec fidélité et à l'échelle différents lieux du Port de Liyue, tels que salons de thé, magasins, échoppes, hôtels et autres places locales, et se joue avec des dés à six, dix et vingt faces (entre autres). Ces derniers sont lancés pour déterminer la distance que peuvent parcourir les pièces des joueurs, et atterrir sur différents lieux déclenche différents événements. La victoire est déterminée d'après le nombre de pièces restantes aux mains des joueurs.
Les règles de ce jeu peuvent changer n'importe quand selon l'humeur de Ningguang, mais lorsqu'elle affronte d'autres joueurs qu'elle-même, elle s'en tient toujours à la dernière édition disponible.
Il arrive que lorsque la partie s'avère suffisamment passionnante à ses yeux, elle invente malgré tout de nouvelles règles en cours de jeu. Personne n'a bien sûr à ce jour réussi à la vaincre, et elle en est déjà à sa 32,6e édition des règles.
Ningguang a bien essayé de faire publier les règles (en l'occurrence, celles de la 8e édition), pensant que le public trouverait le jeu simple et amusant, mais il s'avéra que le public préférait les jeux qu'il avait une chance de comprendre.
Cependant, cela n'empêcha pas la vente des plateaux de connaître un certain succès, en raison de la beauté du décor, ainsi que de la complexité des pièces utilisées.
On pourrait arguer que de tous les sets achetés, seule une infime minorité l'a été pour jouer.
Œil divin
Nul ne sait comment sont créés les yeux divins. Ils semblent toujours apparaître de nulle part, laissant nombre de personnes désireuses d'en obtenir un jour un dans l'ignorance la plus totale quant aux moyens d'arriver à leurs fins.
Quant aux yeux divins laissés par leurs propriétaires décédés, ils se révèlent toujours n'être plus que des babioles sans intérêt, des coques vides dénuées du moindre pouvoir élémentaire, que nul n'a jamais réussi à « réactiver », à l'exception de très rares cas où une infime résonance put être observée avec certains héritiers, sans comparaison aucune avec la puissance de l'artéfact originel.
La première réflexion que se fit Ningguang lorsqu'elle tomba sur l'une de ces coques vides fut : « Voilà une excellente opportunité de gagner quelques moras ».
Vendre un tel objet attirerait sûrement une pléthore de riches bourgeois avides de n'avoir ne serait-ce qu'une chance d'en posséder un, et quand bien même ils seraient incapables d'en obtenir la moindre petite résonance, fort est à parier qu'ils n'en diraient rien, ne serait-ce que pour sauver les apparences...
Toute à ses pensées, jouant d'une main avec l'objet, de l'autre prenant des notes pour sa future mise en vente, Ningguang souriait à l'idée du prix que certains marchands seraient prêts à débourser pour l'acquérir. C'est ce moment que choisit l'objet jusqu'ici terne et inanimé pour briller de mille feux.
Le sourire de la Megrez se gela sur ses lèvres, tandis que devant elle s'activait le précieux artéfact.
Ses serviteurs la félicitèrent d'avoir ainsi été bénie des dieux. Ce à quoi Ningguang répondit d'un ton sans réplique :
« Pourquoi me féliciter ? Maintenant que j'ai été désignée, il est invendable ! »